Avez-vous déjà rencontré un imbécile de près ?

Avez-vous déjà rencontré un imbécile de près ? Oui, un mauvais manager, un commercial stupide, un stratège affligeant ? 

 

C’est une bonne nouvelle… s’il s’agit de vous-même ! En effet, si en prenant du recul sur un événement passé, en l’analysant, vous constatez que l’imbécile n’est autre que vous-même, vous disposez de la preuve que vous vous inscrivez bien dans une démarche d’amélioration continue, d’une évolution et d’un enrichissement de votre pensée. Vous investissez bien pour devenir une meilleure version de vous-même… 

La deuxième bonne nouvelle : si vous adoptez ce regard critique et que vous êtes capable de remettre en cause vos décisions et comportements du passé, vous savez vous protéger de votre ego. Vous ne vous enfermez pas dans un entêtement orgueilleux et dangereux, qui vous conduirait à vouloir justifier vos erreurs pour mieux continuer dans une voie vouée à l’échec.

Ces deux bonnes nouvelles étant posées, voici quelques propositions pour mener la chasse à l’imbécile qui sommeille en chacun de nous !

Prenez le temps du recul et de l’analyse. Cet investissement temps est en effet indispensable pour vous permettre d’analyser votre travail ou votre comportement et surtout de faire émerger des décisions concrètes. Investissez donc régulièrement du temps pour analyser vos appels, vos rendez-vous, vos entretiens, et les différents documents que vous produisez.

Transformez la peine, l’agacement que vous pouvez ressentir vis-à-vis de vos erreurs ou de vos imperfections en joie : vous disposez en effet d’une excellente « matière » pour progresser !

Soyez, une nouvelle fois, un bon manager avec vous-même. Dans ce travail d’introspection, vous n’êtes pas en train de vous juger vous-même mais de juger votre travail. Il ne s’agit pas d’exprimer des pensées comme « je suis nul » ou « je suis une idiote » mais, par exemple « je me suis comporté comme un crétin » ou encore mieux « ma réponse à ce prospect était vraiment nulle« . Et dans la suite logique de cet état d’esprit, il sera très pertinent d’aboutir à une formulation comme « la prochaine fois, dans une même situation, je procèderai de telle manière« .

Enfin, une dernière recommandation, issue de l’excellent livre « Le pouvoir de la pensée flexible » d’Adam Grant : vous avez intérêt à détacher votre opinion de votre identité. Si vous vous définissez par rapport à vos valeurs et non pas par rapport à vos croyances, il vous sera beaucoup plus facile de vous remettre en cause et d’adopter la souplesse intellectuelle qui vous permettra d’acquérir de nouveaux savoirs.

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