Deux personnalités hors du commun
L’actualité récente a mis en avant deux personnalités hors du commun : Marie Curie et Loïck Peyron. Quel rapport entre les deux ? Aucun. Hormis qu’un trajet en TGV m’a permis de lire, dans le même numéro du Figaro, deux articles consacrés à ces deux figures.Autant vous l’avouer tout de suite : ces deux articles du Figaro m’ont procuré un enthousiasme que j’ai à cœur de partager avec vous. Marie Curie, Loïck Peyron : deux personnalités réjouissantes et inspirantes.
Marie-Curie : réussir à vendre une innovation
Nous sommes en 1914. Marie-Curie veut participer à l’effort de guerre de son pays d’adoption, la France. Elle a l’intuition que la radiologie doit être mise à disposition au plus près du front, pour aider les chirurgiens à opérer les soldats blessés. Son idée : équiper des petites voitures de tout le matériel nécessaire. Elle se heurte à l’opposition des milieux médical et militaire, dont on peut imaginer l’ouverture d’esprit en 1914… De plus, Marie-Curie, si elle déjà auréolée de ses deux prix Nobel, est une femme, d’origine étrangère. Elle réussira malgré tout à imposer son innovation, qui va sauver de très nombreux soldats de la mort ou de l’amputation.
Quelle leçon pour tous les entrepreneurs qui pourraient être tentés de reculer devant la difficulté à vendre une innovation ! Quel bon exemple à se rappeler lorsque l’on se plaint de la difficulté de « prospecter dans le dur »…
Loïck Peyron : gérer son mental
A 54 ans, le navigateur vient de remporter la Route du Rhum, en battant le record de l’épreuve, alors qu’il n’avait jamais remporté cette course lors de ses six participations précédentes. Comme souvent, le mental d’un sportif de haut niveau est édifiant. Voici quelques morceaux choisis, extraits de l’article de Serge Messager :
Dans ma vie, j’ai toujours eu comme principe de bannir le mot regret de mon vocabulaire. Quelle que soit l’échelle de ce que j’ai fait. Et j’en ai fait des conneries, elles ont été là pour me construire et jamais au détriment d’autres personnes.
Je ne suis pas pour la compétition à tout prix. Je suis plutôt pour l’émulation. Ne pas gagner ne veut pas dire qu’on a perdu. Il faut être patient et ne pas brûler les étapes. Moi, je me suis construit sur une carrière. Malheureusement, on en arrive à des travers dans des sports majeurs populaires d’aujourd’hui, télévisés à outrance, où le mauvais geste devient la référence. Là, je trouve cela insupportable. C’est viscéral, je n’aime pas la triche. J’en reviens donc à la notion de respect. Et puis s’engueuler avec quelqu’un est une perte de temps incroyable »
Quand vous reliez ces phrases au contexte du développement commercial pour un entrepreneur, j’ai l’impression que tout est dit : qu’en pensez-vous ?
Bonjour Monsieur Cielle. Que pensez-vous du petit livre rouge de la vente de Gitomer ? Et si vous permettez un choix de lecture : l’art de la persuasion de Bob Burg éditions performance, un livre qui pourra vous intéresser.
Bonjour Monsieur.
Je pense le plus grand bien du « Petit livre rouge de la vente » de Jeffrey Gitomer ! J’adore son mantra « Les gens n’aiment pas qu’on leur force la main, mais ils adorent acheter ». Tellement vrai…
Et merci pour votre suggestion de lecture.