La promesse est une dette

« La promesse est une dette » : voilà une expression qui est lourde de sens et de conséquences pour les entrepreneurs…

« La promesse est une dette » : toutes les promesses que nous faisons à nos clients, à nos prospects, à nos collaborateurs, à nos partenaires sont autant de dettes dans la mesure où elles nous engagent et que nos interlocuteurs attendent que nous respections nos engagements. Et c’est justement en respectant nos engagements, en tenant notre parole que nous allons progressivement, lentement, construire de la confiance avec notre environnement. Dans cette démarche, vous avez intérêt à prêter attention à tous vos engagements. Aucune promesse n’est à prendre à la légère. « Je vous rappelle dans cinq minutes ». « Je vous envoie mon devis lundi ». « Je reviens jeudi régler ce problème ». Autant de petites phrases qui peuvent sembler anodines alors qu’elles ne le sont pas. C’est à l’aune de votre capacité à tenir toutes vos promesses que vous allez progressivement développer l’image d’une personne digne de confiance.

« La promesse est une dette » : vous pouvez avoir pris trop d’engagements, parce que vous avez gagné rapidement beaucoup de nouveaux clients et devoir face à trop de « production ». Dans une telle situation,  vous pouvez vous sentir accablé face au  « poids de l’endettement » que représentent tous ces engagements. Le piège serait de vous laisser justement vous noyer, ou de ne plus répondre aux sollicitations de vos clients qui s’inquiètent de votre retard. Restons dans la métaphore de la dette ; vous pouvez renégocier votre dette ! Et c’est ainsi que vous allez conserver la confiance de vos « créanciers ». En rappelant vos clients, en leur expliquant votre surcharge d’activité et en prenant avec eux de nouveaux engagements que vous pourrez tenir, vous allez conserver toute leur confiance.

2 réponses
  1. Yves
    Yves dit :

    Absolument, Arnaud !
    Quand je dis à mon client « je vais vous faire parvenir un tel compte-rendu », j’ai en tête que je lui « dois » ce compte-rendu. Cela me semble aller de soi !

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  2. Paul
    Paul dit :

    Pour compléter la fin de l’article sur la renégociation de la dette : j’ai expérimenté plusieurs fois que mes clients préfèrent un discours honnête : « là, on a gagné trop d’AOs, c’est cool, mais on ne peut pas tout produire en même temps, il faut discuter du planning ». Cacher qu’on est en surproduction, ça aboutit à des catastrophes : soit on produit mal, mais à l’heure, et le client n’est pas content, soit on produit bien, mais pas à l’heure, on avertit le client la veille de la date prévue qu’on aura 3 mois de retard, et le client n’est pas content. Renégocier la dette tôt permet d’avoir un client déçu, mais finalement reconnaissant qu’on ait été transparent.

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