Quelle est votre intention ?

Ah ! Voilà une crainte que de nombreux clients ont partagé avec moi. Et je pense que nous avons tous ressenti au moins une fois cette appréhension.

Imaginez : vous préparez une démarche vers une personne, et soudain vous ressentez un doute, une peur : je ne voudrais pas qu’il pense que… je ne veux pas qu’elle croie que…
Et, bien sûr, l’hypothèse que vous envisagez est négative :
je ne voudrais pas qu’il pense que je l’appelle que pour lui demander un service
je ne veux pas qu’elle croie que je m’intéresse qu’à son argent
je ne voudrais pas qu’il pense que je l’appelle sans avoir aucune idée de ses besoins potentiels

Ces craintes sont fréquentes lors de démarches de prospection commerciale, mais aussi avant de relancer un client, dans le domaine du management et plus largement dans l’ensemble de nos relations interpersonnelles !

Mais pourquoi diable craignez-vous que que l’autre pense de telles choses ?

Quelle est votre intention réelle ?

Prenez le temps, avant chaque action, de réfléchir à votre intention réelle. En quoi est-elle positive pour votre interlocuteur ? Qu’est-ce que votre démarche va lui apporter de bon ? Cette réflexion est une évidence dans le domaine de la prospection commerciale ! Et dès lors que votre intention réelle est positive, les chances sont très grandes que votre interlocuteur perçoive votre démarche comme positive…

Prenez également le temps de bien analyser votre crainte, et la manière dont vous l’avez formulée. Prenons un exemple concret : « je ne voudrais pas qu’il pense que je l’appelle sans avoir aucune idée de ses besoins potentiels« . Très bien. Et justement : qu’est-ce qui vous conduit à formuler cette crainte ? Et si vous preniez le temps de mieux préparer cet appel avant de le passer ?

Vous pouvez également décider d’assumer la vérité ! « je ne voudrais pas qu’il pense que je l’appelle que pour lui demander un service« . Mais c’est peut-être le cas ! Et si vous estimez légitime, compte tenu de la qualité de la relation, de solliciter l’aide de cette personne, allez droit au but ! Et pour autant, ne confondez pas le fait d’être direct avec le fait d’être directif : « Bonjour Emmanuel. Je t’appelle pour te demander un service. Bien entendu, sens-toi libre de me dire non. Voila : … »

Il se peut également que votre crainte soit fondée. Le contexte, les apparences peuvent jouer contre vous, et vous craignez vraiment que votre interlocuteur se méprenne sur vos actes. Dans ces conditions, il est urgent de partager vos doutes avec cette personne ! « Bonjour Emmanuel. J’ai peur que tu croies que j’ai profité de la situation pour… alors que ce n’était absolument pas mon intention. Quelle est ton analyse de la situation ? »

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